« Boire ou conduire, il faut choisir ! » C’est l’un des conseils que vous entendrez fréquemment en termes de conduite. Pourtant, aujourd’hui encore, on constate de nombreuses infractions liées à l’alcool. C’est un véritable fléau dont les conséquences peuvent être désastreuses. Il est donc normal que la loi soit très stricte. Vous avez, toutefois, des droits et tout comme vous devez respecter les règles, vous devez les faire valoir.
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État d’ivresse au volant, quelques informations à connaitre
En cas d’infraction au Code de la route, vous pouvez toujours disposer des conseils avisés d’un professionnel. Par exemple, un avocat pour permis de conduire et alcool peut vous être très utile en cas de problème. Cependant, avant d’en arriver là, voici quelques informations clés sur cette question d’ébriété au volant. Déjà, le taux d’alcool à ne pas dépasser quand vous conduisez est de 0,5 g/l de sang. Il y a néanmoins des précisions à apporter. Par exemple, ce taux est réduit à 0,2 g/l de sang s’il s’agit de jeunes conducteurs munis d’un permis probatoire. De même pour les conducteurs de véhicule de transport en commun. Il ne faut pas aussi négliger la marge d’erreur possible des éthylomètres.
L’intérêt de l’intervention d’un avocat
En cas d’accusation, il est fortement recommandé de contacter un avocat spécialisé. Comme dit plus haut, les sanctions peuvent être très dures si vous êtes arrêté pour conduite avec des facultés affaiblies. Votre avocat est alors le mieux placé pour défendre vos droits, car il connait la loi du bout des doigts. Il sait comment doit se dérouler une arrestation en bonne et due forme et ce qu’il s’en suit. Il vérifie notamment si les autorités compétentes ont procédé selon les règlements en vigueur. Dans le cas contraire, il pourra contester, ce qui tournera à votre avantage. Bien évidemment, tout ce qui s’en suivra dépendra fortement du dossier et des preuves retenues contre vous.
Alcool au volant : les sanctions
Il y a trois niveaux de sanctions en termes d’alcoolémie au volant : simple contravention, délit, récidive. La sanction qui s’applique dépend des faits. En cas de simple contravention, cela va d’un retrait de 6 points à la suspension du permis. Ce dernier ne peut se faire, cependant, que sur une durée maximale de 3 ans. Entre les deux, il y a les différentes amendes allant de 135 € à 750 €. Pour un délit, les peines sont plus importantes comme le cumul de pertes de points, emprisonnement et amende jusqu’à 4500 €. En cas de récidives, cela peut aller jusqu’à un emprisonnement de 4 ans et 9000 € d’amende.