Quand les marchés tremblent et que les monnaies vacillent, un vieil ami doré refait toujours surface : l’or. Depuis l’aube des civilisations, il fascine, rassure, attire les convoitises, mais surtout les investisseurs prudents. L’or, c’est un peu comme ce grand-père silencieux au fond de la pièce. Il ne dit pas grand-chose, mais il est toujours là quand les temps deviennent durs. Alors, en 2025, entre inflation galopante, crises géopolitiques à répétition et taux d’intérêt lunaires, faut-il vraiment miser sur lui ?
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Pourquoi l’or reste-t-il une valeur refuge ?
Il y a des habitudes qu’il serait imprudent de perdre. Chercher un abri en période de tempête est un réflexe vieux comme le monde. Et dans l’univers de l’investissement, l’or incarne parfaitement ce réflexe ancestral. Pourquoi ? Parce qu’il n’a pas de dette. Aucun gouvernement ne peut « imprimer » de l’or comme il imprime de la monnaie. Sa rareté est réelle, tangible, et son prix n’obéit pas aux humeurs des banques centrales.
L’or est universel. Que l’on soit à Paris, Tokyo ou Buenos Aires, un lingot brille toujours de la même manière. Et surtout, il ne connaît pas la faillite. Les marchés boursiers peuvent s’effondrer, les crypto-monnaies peuvent s’évaporer en quelques clics, mais l’or conserve un attrait immuable.
D’ailleurs, de nombreux épargnants avisés passent par des spécialistes comme Or en Cash pour acheter ou revendre leur or en toute sécurité. Un choix rassurant lorsque l’on souhaite placer une partie de son patrimoine à l’abri des secousses économiques.
Différences entre pièces, lingots et épargne en or
Les lingots d’or séduisent les investisseurs en quête de valeur brute : un kilo d’or pur, c’est solide, c’est net, c’est sans détour. Le lingot est d’ailleurs souvent privilégié pour les gros investissements. À l’inverse, les pièces d’or possèdent un charme particulier. Napoléons, Krugerrands, Souverains… Elles allient valeur financière et valeur historique. Elles peuvent être plus faciles à revendre, notamment en petites quantités.
Enfin, il existe l’épargne en or :
- des placements papier,
- des certificats,
- des ETF adossés à l’or physique.
Ici, pas de coffre-fort à prévoir, mais attention, sans détention réelle du métal, vous dépendez des intermédiaires financiers. En cas de crise majeure, mieux vaut parfois avoir l’or dans ses mains plutôt que sur un relevé de compte.
Connaître les implications fiscales de l’or d’investissement
Ah, le fisc… Toujours prêt à se rappeler aux bons souvenirs des épargnants. En France, l’or d’investissement, c’est-à-dire les lingots et les pièces respectant certains critères de pureté, bénéficie d’un régime fiscal spécifique.
Lors de la revente, deux régimes s’offrent à vous : la taxe forfaitaire de 11,5 % sur le prix de cession ou le régime des plus-values réelles (avec abattement de 5 % par année de détention après deux ans, jusqu’à exonération totale au bout de 22 ans). Évidemment, pour bénéficier du second régime, il faut pouvoir prouver l’origine et la date d’acquisition de l’or. Gare à ceux qui auraient oublié leurs papiers au fond du tiroir !
Les pièces de collection, elles, peuvent être soumises à une fiscalité différente. D’où l’intérêt, encore une fois, de se tourner vers des professionnels sérieux pour acheter et revendre son or. Car si l’or rassure, une fiscalité mal maîtrisée peut vite gâcher les plus belles certitudes dorées.
